Cet article reprend les conclusions d’un mémoire de maîtrise présenté à Montpellier en juin 1995 sur la franc-maçonnerie dans la capitale languedocienne entre le milieu du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle.
Deux principales obédiences sont représentées au XVIIe s. à Montpellier : le Grand Prieuré de Septimanie (Languedoc), au Rite de la Stricte Observance, et le Grand Orient de France, obédience nationale fondée en 1771. Par ailleurs, le Directoire Écossais de Septimanie est créé à Montpellier en 1779, mis en sommeil en 1788 et recréé en 1804 : il réunit plusieurs loges, l’Amitié, la Parfaite Union, l’Urbanité et les Amis Réunis dans la Bonne Foi. Quant à la Grande Loge Provinciale, elle est créée en 1777, et recréée en 1805. Puis, la Régence Écossaise du Département naît en 1805, et la Loge Mère Écossaise de Montpellier en 1806, de même que le Collège Écossais de Montpellier. Ainsi, l’introduction du Rite Écossais à Montpellier témoigne des influences étrangères. Ce Rite vient s’ajouter à celui qui prédomine jusqu’alors : le Rite Français.
Les principales loges montpelliéraines affiliées au Grand Orient de France dans la période qui nous intéresse sont les suivantes : les Amis des Arts et de l’Harmonie, les Amis de la Gloire et des Arts, les Amis Réunis dans la Bonne Foi, l’Amitié, l’Ancienne, l’Ancienne et Réunion des Élus, la Bienfaisance, la Bonne Intelligence, les Cœurs Réunis, la Conversion de Saint-Vincent de Paul, la Parfaite Humanité, la Parfaite Union, la Persévérance, la Réunion des Élus, la Triple Alliance, l’Urbanité et la Vraie Humanité.
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